CEMIPAI face aux virus émergents
Lauréats
- Christine Chable-Bessia, responsable technique - Centre d'études des maladies infectieuses et pharmacologie anti-infectieuse (CEMIPAI) - Délégation Occitanie Est - Institut des sciences biologiques (INSB)
- Christelle Fauvernier, gestionnaire administrative et financière - Centre d'études des maladies infectieuses et pharmacologie anti-infectieuse (CEMIPAI) - Délégation Occitanie Est - Institut des sciences biologiques (INSB)
- Nathalie Gros, responsable criblage - Centre d'études des maladies infectieuses et pharmacologie anti-infectieuse (CEMIPAI) - Délégation Occitanie Est - Institut des sciences biologiques (INSB)
- Mathilde Henaut, ingénieure d'études en biologie - Centre d'études des maladies infectieuses et pharmacologie anti-infectieuse (CEMIPAI) - Délégation Occitanie Est - Institut des sciences biologiques (INSB)
- Sébastien Lyonnais, responsable plateau microscopie - Centre d'études des maladies infectieuses et pharmacologie anti-infectieuse (CEMIPAI) - Délégation Occitanie Est - Institut des sciences biologiques (INSB)
- Christophe Morillas, gestionnaire administratif et financier - Centre d'études des maladies infectieuses et pharmacologie anti-infectieuse (CEMIPAI) - Délégation Occitanie Est - Institut des sciences biologiques (INSB)
- Aymeric Neyret, ingénieur en expérimentation, instrumentation biologiques - Centre d'études des maladies infectieuses et pharmacologie anti-infectieuse (CEMIPAI) - Délégation Occitanie Est - Institut des sciences biologiques (INSB)
- Yara Tasrini, ingénieur de recherche Zebrafish L3 - Centre d'études des maladies infectieuses et pharmacologie anti-infectieuse (CEMIPAI) - Délégation Occitanie Est - Institut des sciences biologiques (INSB)
- Alice Trausch, assistante ingénieure - Centre d'études des maladies infectieuses et pharmacologie anti-infectieuse (CEMIPAI) - Délégation Occitanie Est - Institut des sciences biologiques (INSB)
Conçu pour la manipulation de micro-organismes hautement1 pathogènes, le Centre d’études des maladies infectieuses et pharmacologie anti-infectieuse (CEMIPAI) est une plateforme expérimentale de haute sécurité biologique, ouverte aux équipes académiques et aux entreprises. Face à la crise sanitaire, l’équipe s’est distinguée par sa grande réactivité et son engagement dans la lutte contre le SARS-CoV-2.
Situé sur le campus du CNRS à Montpellier, le CEMIPAI accueille les équipes de recherche et forme les chercheurs à l’étude d’agents infectieux de classe 3, comme le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), les virus des hépatites ou les virus transmis par les moustiques (chikungunya, dengue, Zika), les bactéries pathogènes et les prions. Il dispose de l’un des plus vastes laboratoires de sécurité microbiologique de niveau L3 de France – 230 m2. Le CEMIPAI met en place des tests en cultures cellulaires dans le but d’identifier des molécules d’intérêt thérapeutique (criblage antiviral) développées par les chercheurs du public comme du privé. Dotée d’équipements de pointe en microscopie de super-
résolution, la plateforme permet d’observer et d’analyser les cellules infectées, virus et bactéries, à des échelles nanométriques. Pendant le confinement de 2020 et pour répondre à l’urgence de la crise sanitaire, l’équipe, par son professionnalisme exemplaire, est parvenue à réorganiser un box L3 pour le dédier au coronavirus SARS-CoV-2, permettant ainsi l’accueil d’équipes de recherche académique, hospitalière et industrielle dans un environnement totalement sécurisé. En moins de deux semaines, l’équipe a également réussi à lancer la production du SARS-CoV-2 pour le criblage de molécules, de sérums séro-neutralisants, et la production de virus inactivés (des prototypes vaccinaux). Depuis mars 2020, le CEMIPAI a accueilli plus de 20 projets de recherche sur le SARS-CoV-2, en plus d’autres projets sur des virus émergents ou potentiellement ré-émergents (chikungunya, dengue, Zika ou le virus du Nil occidental) qu’il a fallu traiter en parallèle. Par son implication et sa réactivité, l’équipe a démontré son rôle indispensable dans l’instauration de protocoles rigoureux de criblage antiviral, pour le SARS-CoV-2 et en cas de potentielle nouvelle pandémie virale.
- 1 CNRS/Université de Montpellier