Comment notre cerveau accepte un membre robotique additionnel
L’adaptabilité du cerveau, et son acceptation de nouveaux membres robotiques en remplacement d’un ancien manquant, sont des domaines étudiés depuis longtemps. Mais qu’en est-il pour un membre additionnel ? Pour la première fois une étude, menée par Ganesh Gowrishankar du Laboratoire d'informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier (LIRMM - CNRS/Université de Montpellier), en collaboration avec l'Université des Électro-communications de Tokyo et publiée dans Scientific Reports, montre que le cerveau peut accepter et incarner un membre artificiel commandé de façon indépendante. Une avancée prometteuse, notamment pour la compréhension des limites de la plasticité cérébrale.
Dans cette étude, les chercheurs ont voulu déterminer comment s'opère l'incarnation cérébrale de l'utilisation de membres additionnels afin de comprendre l'étendue et les limites de cette incarnation.
Référence
Kohei Umezawa, Yuta Suzuki, Gowrishankar Ganesh, Yoichi Miyawaki, “Bodily ownership of an independent supernumerary limb: an exploratory study”, Scientific Reports (2022).